Du soleil au stationnement : Les bénéfices environnementaux et économiques des parkings solaires photovoltaïques

parking

La toiture des espaces de stationnement correspond à une superficie idéale pour poser des panneaux solaires à fort rendement. Ce constat est en lien avec l’obligation photovoltaïque des parkings incluse dans la loi ApER. Ce texte a pour but de favoriser l’essor des énergies renouvelables. Le panneau solaire fait office d’élément incontournable dans le cadre de cette ambition.

Des atouts au niveau environnemental

Transformer la luminosité solaire en électricité est un processus non polluant. Seule la fabrication des panneaux solaires photovoltaïques a un impact sur l’environnement. Ce dernier reste faible, comparé à la production d’énergie propre par ce biais. Chaque panneau photovoltaïque de parking dure très longtemps, ce qui en fait un équipement « eco friendly ». Un tel dispositif comporte des semi-conducteurs, comme le silicium, mais le mécanisme est simple. Cette sobriété dans le fonctionnement du panneau solaire de parking évite les pannes, ainsi que de fréquentes réparations. Ces avantages contribuent à optimiser le rendement d'un parking solaire photovoltaïque. Les kilowatts générés par les photons issus des UV ne dégagent pas d'émissions nocives lors de l'effet photovoltaïque. Cette production permet de diminuer la part d'énergies non renouvelables dans la consommation d'électricité des entreprises et des collectivités, si elles utilisent elles-mêmes ces kilowatts. La loi ApER, via son article 40, permet d'étendre et d'encadrer cette expérience positive à l'échelle nationale. Ce texte concerne les parkings extérieurs d'une surface supérieure à 1500 m2. Ces parcs de stationnement représentent plus de la moitié des aires existantes. Une telle superficie facilite une décarbonation importante de la production d'électricité. Un panneau solaire parking après l'autre, ce projet contribue à concrétiser l'ambition affichée par l'État : parvenir à la neutralité carbone en 2050. À l'image d'autres énergies renouvelables, issues du vent, de l'eau, du sous-sol ou de la biomasse, le photovoltaïque est un outil vert contre le dérèglement climatique. Les entreprises concernées par la loi parking photovoltaïque apportent leur pierre à l'édifice. Du côté des usagers, ces installations peuvent avoir un effet de sensibilisation aux enjeux environnementaux. Les conducteurs qui se garent sous ces ombrières apprécient ce type d'abri pour leur véhicule. Ils peuvent adopter ce concept pour leur propre garage ou habitation individuelle.

Des avantages économiques non négligeables

Le parking solaire photovoltaïque est un dispositif gagnant/gagnant. Ses bénéfices du point de vue écologique s'accompagnent d'atouts budgétaires. La surface de panneaux photovoltaïques nécessaire pour produire 1 kWh oscille entre 7 et 15 m2. La performance varie selon l'objectif : une consommation locale de l'électricité ainsi produite, ou la revente de cette énergie à un fournisseur. Dans les deux cas, un bénéfice financier est garanti. Lorsque les kWh issus de l'effet photovoltaïque servent à fournir de l'électricité, la réduction des factures d'énergie atteint 40 %. Ce rabais très appréciable ne perturbe en rien le confort thermique des intéressés, ni l'éclairage, pas plus que la productivité. Par ailleurs, un parking solaire photovoltaïque s'avère une installation rentable. L'électricité provenant des ombrières peut faire l'objet d'une revente à un fournisseur d'énergie. Il s'agit donc d'une source de revenus pérenne et régulière. En effet, les panneaux solaires fonctionnent tout au long de l'année. Ils n'ont pas besoin d'un ensoleillement intensif pour remplir leur mission, la lumière du jour suffit en toutes saisons. La simplicité de ces panneaux fait leur robustesse, les économies se voient aussi à ce niveau. Nul besoin de remplacer ces équipements à courte échéance, leur pose équivaut à un investissement durable, sans frais d'entretien. Des coups de pouce fiscaux s'ajoutent aux avantages financiers dont profitent les entreprises qui optent pour cette solution de parking photovoltaïque. L'État promeut les énergies vertes en accordant, dans de nombreux cas, des crédits d'impôts. Cette incitation se traduit concrètement dans la trésorerie des entreprises concernées. Enfin, un parking solaire est un «plus» en termes d'image de marque et de communication. Visible de l'extérieur, il donne un aperçu de l'engagement de l'entreprise, à l'égard de la lutte contre le réchauffement climatique. Ce signal peut attirer une nouvelle clientèle. Une obligation photovoltaïque pour parking incite les sociétés à franchir le pas, pour profiter des atouts de cette formule.

Un cadre légal bien défini

Afin de pouvoir appliquer l'article 40 de la loi ApER, un dispositif officiel est prévu. La période d'entrée en vigueur de cet article va du 1er juillet 2026 au 1er juillet 2028. Les parkings qui peuvent répondre aux critères de cet article de loi sont d'ores et déjà répertoriés, dans chaque département. Un examen technique permet de contrôler d'éventuelles contraintes sur le terrain. La sécurité vient en tête des critères d'évaluation. La faisabilité du projet passe aussi par une analyse architecturale. Les services de l'État veillent également aux particularités patrimoniales et environnementales autour de ces parkings. Le respect de chaque législation spécifique reste essentiel. La présence d'arbres sur place entre bien sûr en ligne de compte, rien n'est laissé au hasard. La mise en œuvre de la loi parking photovoltaïque commence donc in situ, en prenant en considération les particularités de chaque parking. Cette première étape d'un processus bien balisé apparaît capitale. L'efficacité de l'énergie solaire requiert une phase préparatoire minutieuse. Les futurs parkings, encore à l'état de projet ou en phase de construction, sont également concernés. En fonction du mode de gestion de ces aires de stationnement, des délais sur mesure s'appliqueront pour le respect des obligations liées aux panneaux photovoltaïques. Les parkings dotés d'une autorisation d'urbanisme à partir du 10 mars 2023 entrent dans cette catégorie. Chacun d'eux, s'il répond aux critères, aura une toiture optimisée qui produit de l'électricité. Avec l'application de l'article 40 de la loi ApER et celle de l'ensemble du texte, l'État déploie plusieurs stratégies. Pour devenir un pays qui privilégie les ressources non fossiles d'ici 2050, différentes pistes s'imposent. Outre le développement d'une électricité verte, non polluante, les autorités misent sur la sobriété dans la consommation et sur l'efficacité énergétique.


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